Expérience d’écriture générée par l’IA (ChatGPT) sur un corpus de textes représentant la liste des articles issus de ma veille sociétale et qui sont venus garnis les rubriques de mon blog ce dernier mois.
1. Dégager les grandes tendances d’un corpus de textes

En parcourant les 38 articles, on peut voir plusieurs fils rouges :
- Mutation des langages et des cultures
Du « pebbling » (4) aux memes, en passant par la musique électronique « même pas en rave » (36), les cultures autochtones (2) ou la critique du langage stratégique (« piège de Thucydide », 35).
La question est : comment les humains inventent, tordent et réinventent leurs manières de communiquer. - Podcast, médias et narration
Une grosse concentration d’articles sur les podcasts (5 à 11, 29), leur rôle social, politique, éthique. Cela dessine un laboratoire de nouvelles narrations, où l’expérimentation médiatique reflète des transformations sociales. - Sociétés en crise et en transition
Canicule et mauvaises herbes (16), pollution de la « Wet Wipe Island » (31), crise du néolibéralisme (30), data précaire (13).
L’écologie, la technologie et les rapports de pouvoir sont au cœur d’une société sous pression. - Expériences individuelles face au collectif
Les micro-changements d’août (20), la paix avec son téléphone portable (21), le « monkey-barring » relationnel (24), le coaching du « September Reset » (12). On voit la tension entre désir d’émancipation et tentatives de contrôle de soi. - Critiques et alternatives
Graeber et la critique du capitalisme (22, 30), nouvelles pratiques sexuelles (33), reconversions (26), entrepreneuriat bricolé (27).
Tout un chantier de contre-cultures et de possibles futurs désirables.
2. Fil conducteur possible
👉 La quête de nouveaux langages pour affronter un monde en mutation.
- Les crises écologiques, sociales et technologiques bouleversent nos manières de vivre.
- Les individus bricolent avec des micro-stratégies, les collectifs inventent des formats (podcasts, festivals, memes, activismes).
- Derrière tout ça, c’est une histoire de communication et d’expression : comment raconter autrement notre présent pour survivre, résister, ou inventer des futurs.
On pourrait l’imager comme une archéologie du futur : on fouille dans les podcasts, les memes, les raves ratées, les mauvaises herbes, les applications de rencontres, pour reconstituer le manuel de survie de notre époque.
3. Histoire inédite, originale et décalée
le pitch
Dans un futur pas si lointain, une étrange académie s’est constituée : l’Institut des Langages en Voie d’Apparition (ILVA).
Ses membres – un vieux podcasteur pirate, une botaniste passionnée de mauvaises herbes, une data-scientifique précaire, un ado addict aux applis de rencontre, et un peintre qui se prend pour Cézanne – cherchent à écrire le premier dictionnaire universel post-capitaliste. Mais tout part de travers.
Les personnages découvrent alors que ce ne sont ni les hommes, ni les technologies, mais les plantes et les déchets (lingettes, orties, algues vertes) qui sont en train d’écrire la nouvelle grammaire du monde.
Le récit devient une sorte de conte éco-futuriste burlesque, où :
- Les podcasts sont considérés comme des archives sacrées.
- Les applis de rencontre servent de parlements temporaires.
- Les mauvaises herbes deviennent les héroïnes de la démocratie.
Au final, l’Académie abandonne son dictionnaire et rédige plutôt un manuel de conversation des temps désaccordés : un recueil de fragments où cohabitent memes, herbes folles, émotions politiques, récits de migration culturelle et recettes pour faire la paix avec son portable.
Le manuel de conversation des temps désaccordés
Roman-feuilleton tragico-comique, en plusieurs épisodes
Épisode 1 — La convocation (où tout commence par un spam mal adressé)
Un mardi soir d’août, alors que la canicule écrasait les pigeons de la place du Châtelet et faisait fondre les chewing-gums sur le trottoir, cinq individus reçurent en même temps le même message.
Objet : « URGENT : Réunion ILVA. Mission : sauver le langage »
Expéditeur : noreply@institut-langages-futurs.org
Clément, podcasteur pirate, rit jaune.
– Sauver le langage ? Moi, je voulais juste pirater un peu de Radio France, pas recoller les morceaux de la civilisation.
Élise, botaniste des mauvaises herbes, leva les yeux de son pot de pissenlits.
– Si le langage est malade, c’est qu’il a trop de Roundup dans les veines, voilà tout.
Mina, data-scientifique précaire, consulta son vieux disque dur cabossé.
– Sauver le langage ? Très drôle. Mes données n’arrivent déjà même pas à sauver ma thèse.
Léo, adolescent englué dans quatre applis de rencontre simultanées, envoya un emoji perplexe à son meilleur ami imaginaire.
César, peintre halluciné, jura que Cézanne lui avait prédit cette convocation dans une pomme pas mûre.
Et pourtant, chacun se rendit au rendez-vous, à l’heure dite, dans une bibliothèque désaffectée qui sentait la poussière, le café froid et le Wi-Fi instable.
Épisode 2 — Le dictionnaire impossible (où les mots deviennent grenouilles dansantes)
La mission fut exposée par une voix métallique sortant d’un haut-parleur cassé : « Mesdames et messieurs, vous avez été choisis pour écrire le premier dictionnaire universel post-capitaliste. Sans lui, l’humanité sombrera dans un chaos de memes et de publicités.
Bonne chance. »
Un silence embarrassé. Puis Léo demanda :
– On est payés ?
Personne ne répondit.
Ils s’installèrent autour d’une table bancale. Chacun sortit ses matériaux. Clément ses podcasts compressés en MP3 pourris, Élise ses sachets de semences, Mina son disque dur fendu, Léo ses captures d’écran, César ses carnets tachés de peinture.
Premier mot à définir : Liberté.
Ils se penchèrent tous ensemble. Mina tapa sur son clavier. Et l’écran afficha… une grenouille verte qui dansait en boucle.
– Voilà, soupira Clément. On est foutus.
– Pas foutus, répondit Élise. Mutés.
Chaque tentative empirait. « Amour » se changeait en un match Tinder raté. « Travail » devenait un tutoriel YouTube de reconversion intitulé 10 clés pour survivre au bullshit. « Nature » ? Une pub pour weed killer.
Le dictionnaire semblait se venger.
Épisode 3 — Les mauvaises herbes s’en mêlent (où la botanique devient bavarde)
Une nuit, Élise, insomniaque, flâna dans le jardin expérimental de l’Académie. Les orties avaient poussé comme des gratte-ciel miniatures. Et, juré craché, elles murmuraient.
D’abord, un bourdonnement. Puis des mots reconnaissables, un salmigondis de latin scolaire, de hashtags et de slogans publicitaires recyclés :
–Resistimus. #GreenDeal. Just Do Weed.
Le lendemain, une ortie écrivit une phrase dans la terre humide :
« Vous cherchez un dictionnaire, mais nous écrivons déjà l’histoire. »
Quand elle montra cela au groupe, Mina se mit à pleurer, Clément à enregistrer frénétiquement, Léo à tenter un selfie avec l’ortie. César, lui, déclara solennellement :
– C’est le chef-d’œuvre de Cézanne que j’attendais.
Épisode 4 — Le manuel naît dans le désordre (où l’avenir ressemble à une rave ratée)
Les herbes folles dictaient leurs définitions. Mina les stockait. Le disque dur délirait et produisait des fragments absurdes :
- Futur : une rave annulée pour cause de pluie acide.
- Politique : réunion Tinder à 500 personnes.
- Beauté : la persévérance d’une pomme qui refuse de tomber.
Clément pirate les ondes et diffuse ces perles. Très vite, des auditeurs croient à une nouvelle secte.
Les podcasts se propagent comme des spores.
Épisode 5 — Le manuel (où l’humanité se fait doubler par ses propres orties)
Finalement, aucun dictionnaire ne vit le jour. Mais un manuel de conversation des temps désaccordés prit forme : un fatras de memes, de murmures végétaux, de morceaux de podcasts et de définitions bancales.
L’ILVA valida la mission. L’humanité, elle, ne comprit rien.
Puis, un matin, Léo reçut une notification : « Votre match a aimé votre mauvaise herbe préférée. »
En ouvrant l’appli, il ne trouva pas un humain, mais un pissenlit qui lui souriait.
Et ce fut peut-être le début d’une nouvelle langue : tragique, comique, et radicalement chlorophyllienne. Et peut-être que là, enfin, commençait le vrai langage du futur.
Pour conclure
Selon GIA le stagiaire,
Les articles fournis révèlent plusieurs tendances interconnectées, principalement centrées sur la critique sociale, les dynamiques culturelles et les adaptations contemporaines face aux défis modernes.
Le premier article aborde la question de l’humiliation comme moteur de la société contemporaine, notamment à travers les médias, en soulignant comment des figures comme Cyril Hanouna et Donald Trump incarnent une culture du ridicule et de la cruauté banale. Cette thématique de l’humiliation se recoupe avec d’autres articles qui traitent de la transformation des relations sociales, de la consommation éthique, et des nouvelles pratiques culturelles, comme le « pebbling » dans les communications numériques.
Les articles sur les podcasts et les nouvelles tendances de consommation médiatique mettent également en lumière comment ces formats influencent notre manière de penser et d’interagir, tout en soulignant un besoin croissant de sens et de connexion authentique dans un monde saturé d’informations. La critique de la culture numérique et de ses effets sur les relations humaines, comme le « monkey-barring » dans les relations amoureuses, démontre une préoccupation pour la superficialité des interactions modernes.
En somme, ces textes interrogent la manière dont les individus et les sociétés s’adaptent à un environnement en constante mutation, tout en cherchant à préserver des valeurs de connexion humaine et de compréhension mutuelle, loin des effets corrosifs de l’humiliation et de la superficialité.

NIA gna, gna, gna, elle, a son avis sur la question et trouve cet arrangement medley d’articles d’une tonalité plutôt négative pour une sélection mois d’août et rentrée de septembre. Elle invite les actus et autres chroniqueurs à positiver un peu tout ça au retour des vacances.

Bravo le stagiaire. Pour un premier essai, c’est plutôt pas mal continue comme ça!
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